Travailler dans le kiwi.

Publié le par srija

Comme prévu, on prend la route direction de la Bay of Plenty, arrêt prévu à Tauranga. Sur les conseils des français rencontré à Whitianga, on cherche le Central Backpackers de Tauranga.

La manager, Baddah, nous accueille avec sa femme Gina, ils viennent juste de reprendre l'affaire. Il est soi-disant le moins cher de la ville, on se pose pas trop de questions, on décide d'y rester, surtout qu'il nous promet de faire son possible pour nous trouver du boulot, pour le lundi ou mardi. 

Le soir même on revoit les garçons . Julien et Thomas, deux gars du Mans, on devient très vite potes. Toujours en train de raconter des histoires, ils nous font bien rire.

Demain matin, c'est parti, on peut se lancer dans la quête du Kiwis. 

Le lendemain, réveil. Houla je l'avais oublié celui-là, du coup un peu rude de se réveiller. Et la bonne surprise du matin : il a plu toute la nuit. Ben du coup, pas de travail. 

Ah si finalement on nous rappelle, on embauche l'après-midi, en fait 20 minutes plus tard! Viiiite les chaussures, Merde faut prendre de l'eau!! Et on mange quand??!! Allez on prend tout dans la voiture on verra bien. 

C'est plutôt cool, on peut commencer tout doucement. Le travail n'est pas super dur, mais les sacs sont vite lourd et appuient sur le cou. En fin de journée je n'ai plus de cou ni d'épaules, on est quand même fatigué. On est payé à la benne............................ notre mission si on l'accepte (on est un peu obligé, plus assez de rond pour voyager) : ramasser le plus de Kiwis, le plus vite possible et sans les dropper! Auch

Fabien, a arrêté après la première journée, pour cause d'allergie, il va faire un peut de wwoofing au backpack' pour payer son accomodation.

Harry, le gars pour qui on travaille, est sympa, il nous laisse tranquilement nous habituer à la tâche, mais demain, si on veut que ça nous rapporte quelque chose, il va sérieusement se bouge le Ass!

Des nouveaux arrivent chaque jours, ce qui est cool pour connaître des gens, mais devient vite énervant, car chacun doit se mettre dans le bain et on perd de l'argent. 

Les phrases du Kiwis :    

Hurry up!!! Hurry up

No missing fruit!!!!!!!!!!!!!!

Don't drop!

eeh psssssst NO MISSING!

Et ces saletés de fruit, qui quand tu les cueillent te balancent leurs petits poils dans les yeux. Toutes les 5 minutes, je dois m'enlever des trucs des yeux. Et aussi dans les kiwis, c'est la sexy attitude : une charlotte dans les cheveux, des gants à la Mario, le sac devant sur le ventre, tel un Kangourou et c'est parti.

On va faire une semaine et demi avec Harry, le bonhomme est putôt sympa mais le jour  de la paye, le donne a changé.

Heureusement notre petit Juju était là. Il a fallu tout recompté avec lui et le patron d'Harry, car il nous enlevé des bennes, et du coup il nous manquait de l'argent. Il s'est bien battu pour nous le copain.

Merci Juju (ça c'est quand tu liras le blog :)   )

Baddah, nous a présenté un nouveau contracteur, Jessy. Avec lui, on sera payé à l'heure, et on va ramasser du Gold Kiwi. 

http://www.recettes-cuisine-afrique.info/IMG/jpg/kiwi-1.jpg http://www.nileguide.com/destination/blog/geneva/files/2010/07/kiwi-gold.jpg

Le travail est dix fois moins fatiguant, on va plus doucement, car il faut faire attention au fruit. Dès qu'il est âbimé à un endroit, il le balance. Ici, on est beaucoup plus surveillé, on nous vérifie les sacs, pour voir si on fait bien le boulot. On travaille avec beaucoup d'Indiens.

Au final, Jessy qui paraissait mieux qu'Harry, est le même loustic. On a fini de travailler pour lui depuis une semaine, et on est encore à demander l'argent qu'il nous manque.

 

Le monde du Kiwi, est une vraie mafia. La plupart des exploitations sont tenues par des Indiens. L'organisation est à s'arranger les cheveux. On a passer notre temps à nous plaindre ( oui on est français on sait!). Mais c'était vraiment pénible. Tous les jours on attendait, après quelque chose. Plusieurs matin, on a attendu plus d'une heure pour savoir si on allé travailler ou pas à cause de la pluie de la nuit. 

Du coup de 9 à 11H, on trouve des occupations : faire un pendu en anglais, se plainde, dormir, se plaindre, regarder 20 fois sa montre, rire aux petites blagues, manger des Phins (biscuits) ou autres gâteaux....

http://www.photoshopstar.com/wp-content/uploads/2008/02/grr-photoshopstar.jpg

Au bout de 3 semaines (en ne travaillant que quelques jours à cause du temps), on a jété l'éponge. Marre du Kiwi, marre de Tauranga et une grosse envie de reprendre la route.

Avec ce job, on aura pu payer l'accomodation, la bouffe et l'essence, mais sans trop pouvoir épargner. Du coup on arrête les frais et on reprend la voiture. Contents de partir, mais pas facile de tout quitter. Pour la première fois de puis le début du voyage, on s'était créé une routine, de nouveaux amis. Mais on n'en reverra pas mal sur les routes, c'est sûr! La Nouvelle Zélande c'est petit. Et le rendez-vous est pris pour début mai pour l'anniversaire de Nati, une argentine.

 

Publié dans Kiwi

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